Bien qu'elles soient souvent n & eacute;glig & eacute;es par les grands courants de la th & eacute;ologie politique et de l'& eacute;cocritique dans les pays du Nord, de puissantes visions d'une & eacute;copolis ont vu le jour en Am & eacute;rique latine. Dans cet article, nous examinons le statut des approches dominantes de notions telles que le sujet, le citoyen et la dignit & eacute; personnelle, et nous les pla & ccedil;ons dans un dialogue critique avec les th & eacute;ologies politiques & eacute;cof & eacute;ministes latino-am & eacute;ricaines (LAEPT, Latin American Ecofeminist Political Theologies). Nous soutenons que ces notions, souvent con & ccedil;ues dans une perspective occidentale et anthropocentrique, montrent leurs limites lorsqu'elles sont interrog & eacute;es du point de vue des LAEPT. En cons & eacute;quence, nous sugg & eacute;rons que leur principale contribution ne r & eacute;side pas seulement dans leur critique du paradigme occidental, mais aussi dans la promotion de conceptions alternatives d'une communaut & eacute; politique & eacute;cologiquement consciente qui consid & egrave;re la Terre comme sacr & eacute;e et la nature comme un reflet du divin. Nous concluons que de telles conceptions peuvent & eacute;galement & ecirc;tre vues & agrave; l'oe uvre dans les droits de la nature inscrits dans ce que l'on appelle le nouveau constitutionnalisme latino-am & eacute;ricain.